F1 | Whiting rejette les rétroviseurs de Ferrari : "Interprétation du règlement non acceptée par les commissaires sportifs"

Interrogé sur la dernière solution technique présentée par Ferrari à Barcelone, à savoir les rétroviseurs en forme d'aile de mouette, Charlie Whiting a souligné que la FIA n'acceptait pas les explications inhérentes aux appendices aérodynamiques positionnés au-dessus du rétroviseur.

Ferrari, on s'en souvient, justifiait les deux ailes comme des supports utiles pour réduire les vibrations pendant le mouvement de la voiture. La Fédération a cependant choisi de ne pas accepter cette précision, soulignant en quoi les deux supports doivent être considérés comme de véritables appendices aérodynamiques utiles pour modifier les flux d'air vers l'arrière.

Bref, ils accomplissent une tâche aérodynamique et la réglementation, précisément dans ce sens, ne laisse aucune place à d'autres interprétations. Malgré l'approbation provisoire donnée par les commissaires espagnols, Whiting a confirmé que Ferrari était invitée à modifier le composant en vue du Grand Prix de Monaco.

Voici l'explication de Charlie Whiting : « C'est une interprétation vague du mot « montage », car c'est ainsi qu'ils deviennent légaux. L’interprétation dépend si nous pensons ou non qu’il s’agit d’un problème d’installation. Et nous avons expliqué que nous ne le pensons pas. »

"Ferrari pense qu'ils contribuent à la rigidité du rétroviseur, mais je doute qu'ils seraient là s'il n'y avait pas un avantage aérodynamique, même s'il ne semble pas si élevé pour le moment", il ajouta. "Il y a quelques semaines, nous avons envoyé une directive technique en réponse à une série de questions d'autres équipes quant à savoir si l'installation de miroirs sur Halo était un principe acceptable pour nous."

« Nous avons dit oui et fourni quelques lignes directrices. L'une concerne leur installation dans la voiture. C'est juste une question d'interprétation et la motivation qu'ils nous ont donnée il y a quelques jours en Espagne ne nous satisfait pas."a-t-il conclu.