Pirelli répond aux critiques de Schumacher sur la dégradation des pneus à Bahreïn

La Pirelli s'est défendu des critiques sur la dégradation des pneus après le Grand Prix de Bahreïn. Le commentateur anglais Martin Brundle Il a expliqué que les pneus italiens très dégradés de 2012 rendent impossible l'établissement d'une « fenêtre de consommation d'usure », devenant ainsi l'aspect dominant de la saison.

En plus du commentateur anglais aussi Michael Schumacher il s'est montré critique, disant qu'il voulait parler à Pirelli pour améliorer la situation : « La principale chose qui me rend malheureux, c'est que tout le monde roule en dessous de son niveau, et en particulier en dessous du niveau des voitures, pour économiser les pneus. Je me demande simplement si les pneus devraient jouer un rôle aussi important, ou devraient-ils durer un peu plus longtemps pour nous permettre de rouler normalement, à des vitesses normales et ne pas rouler comme si nous étions sous le régime de la voiture de sécurité. Je ne suis pas content de la situation, nous verrons ce qui se passera dans le futur. S'il s'agissait d'un problème sporadique avec la voiture, on pourrait dire que c'est à nous de résoudre le problème. Mais au fond, c'est quelque chose que tout le monde a rencontré, à peut-être une ou deux exceptions. Et si 80 % du groupe a des problèmes, alors le fournisseur doit y réfléchir. »

La réponse du constructeur italien est venue via Twitter, avec son directeur sportif Paul Hembery:
« À la fin de l'année dernière, nous avons reçu de vives critiques pour les choix conservateurs que nous avons faits et qui rendaient les courses ennuyeuses. Ouvrez l'esprit, nous faisons ce qu'on nous a demandé de faire."

De plus, Hembery a ajouté que la stratégie pneumatique ne jouera un rôle fondamental que "pour encore quelques courses et ensuite, comme l'année dernière, nous reviendrons à une situation normale". Quant à Schumacher, Hembery a noté que l'Allemand n'avait exprimé aucune inquiétude lors des essais hivernaux.

Stefano Rifici