GP de Chine – De La Rosa : « Il est essentiel d'économiser les pneus à Shanghai »

Shanghai est un circuit moderne, mais très apprécié des pilotes. Elle est appréciée pour ses lignes droites rapides mais surtout pour la présence de différents types de courbes qui se prêtent à des interprétations de différentes trajectoires et invitent les conducteurs à tirer le meilleur parti de leurs compétences de pilotage.

Nous faisons un tour virtuel du Circuit International de Shanghai en compagnie du pilote d'essai de la Scuderia Ferrari, Pedro De La Rosa : « Après la ligne droite de départ, nous commençons immédiatement par le premier virage, si long qu'il forme un angle d'environ 240 degrés. À ce stade, le freinage est considérablement réduit et la contrainte sur les disques est minime. » En fait, Shanghai n'est pas un circuit particulièrement exigeant en matière de système de freinage, car les virages doivent souvent être pris à pleine vitesse et le frein moteur est beaucoup sollicité.

« La courbe 14 » – continue de La Rosa – « est celle où le freinage est le plus violent : en effet, on rétrograde du huitième au deuxième et à ce stade, tout le système est mis sous pression ». La piste chinoise, en revanche, est une piste très difficile pour la gestion des pneus : le graining est un phénomène très répandu, car les pneus doivent résister à des contraintes très élevées dues à la charge aérodynamique dans les virages rapides. « Savoir comment les gérer pourrait être la clé pour gagner cette course. »