Formule 1 | McLaren et Alonso le cœur brisé : "La voiture est lente et la situation empire à chaque course"

A l'issue du Grand Prix de France, Fernando Alonso se fait le porte-parole de la crise McLaren. L'équipe anglaise du Castellet n'a pas dépassé respectivement les 16ème et 12ème places avec l'Espagnol et Stoffel Vandoorne et pour la troisième course consécutive, il est resté sans points. Une régression effrayante, qu'Alonso a commentée ainsi : "Notre problème est que la voiture est lente. C'est la même voiture que lors des trois ou quatre dernières courses. Il n'y a pas de problème d'équilibre, mais ce n'est pas assez rapide, on recule, à chaque course nous sommes de moins en moins compétitifs".

Ce qui console le double champion du monde espagnol, ce sont au moins ses performances personnelles : "Je pense que je suis le seul à avoir une avance de 8-0 (en qualifications, ndlr) contre un champion de GP3 et GP2 (Vandourne, son équipier, ndlr). Mais c'est ça la Formule 1 : il faut le bon package.".

Lorsqu'on lui a demandé s'il préférerait rester à la maison plutôt que de courir derrière, comme cela s'est produit au Paul Ricard, Alonso a répondu : "Non, je préfère être ici. Je fais partie des vingt pilotes qui font le meilleur travail au monde. C'est vrai, nous n'étions pas très compétitifs, mais nous sommes là pour travailler et essayer. Nous avons très, très mal joué, mais je suis huitième au championnat donc j'ai dû faire quelque chose. Je fais confiance à l'équipe. Nous avons été très peu compétitifs ce week-end, mais je sais que de nouvelles choses arrivent pour les prochaines courses.".