Ferrari : Ce 21 mai il y a soixante ans

Aujourd'hui est un jour important dans l'histoire de la Scuderia Ferrari. Il y a soixante ans, à Monte-Carlo, les monoplaces du Cheval Cabré faisaient leurs débuts dans le Championnat du Monde de Formule 1, lors du Grand Prix de Monaco, la deuxième manche du championnat du monde.

Quatre monoplaces Ferrari étaient engagées dans l'épreuve. Deux 125 F1 dans la version GPC 49 mise à jour ont été confiées aux Italiens Alberto Ascari et Luigi Villoresi tandis que deux autres 125 F1 ont été pilotées par les "privés" Raymond Sommer et Peter Whitehead. Seules les voitures non officielles ont participé aux qualifications, obtenant le septième temps avec Sommer et le dixième avec Whitehead, respectivement à 6"4 et 15" de la pole de l'Alfa Romeo de Juan Manuel Fangio. Les voitures d'Ascari et de Villoresi sont arrivées en retard et ont ainsi pris le départ de la course depuis la troisième ligne.

Au départ, une manœuvre ultra-rapide a permis à Villoresi de passer en deuxième position et, dans le dernier virage du premier tour (Sainte Dévote), une collision entre Farina et Gonzales a provoqué une collision générale : Fangio a réussi à passer entre les voitures sans Il a perdu du temps tandis que Villoresi a été gêné par une des voitures poussées à la main par les commissaires sportifs et, à cause du calage du moteur, il a perdu 1'18”. Le meneur est resté pratiquement inattaquable pendant les trois heures et 18 minutes de course, mais derrière lui, les Ferrari étaient les protagonistes. Dernier après trois tours, Villoresi était quatrième au 10e tour, troisième au 20e tour et deuxième au 30e tour, derrière Ascari : au tour suivant, Villoresi dépassait son coéquipier. Avec le jeu de ravitaillement, Ascari est revenu à la deuxième place au 60e tour et, deux tours plus tard, Villoresi a été contraint d'abandonner en raison d'un roulement cassé. La course s'est donc terminée par le succès d'Alfa Romeo mais avec une Ferrari, celle d'Ascari, sur le podium tandis que Sommer, qui courait à Monaco à titre semi-officiel, était une excellente quatrième. Sur le rapport de course interne, les hommes de la Scuderia ont laissé ces très brèves notes sur les performances de nos pilotes : « Ascari : bien. Villoresi : a mené une brillante course-poursuite, récupérant une grande partie du temps perdu lors de l'arrêt forcé du deuxième tour.

Soixante ans se sont écoulés depuis ce jour et la Scuderia Ferrari est toujours là, luttant pour la victoire, la seule équipe toujours présente à chaque édition de la plus grande compétition sportive automobile. Les Grands Prix disputés sont désormais au nombre de 799 - la huit centième présence sera célébrée à Istanbul - et les victoires jusqu'à présent sont au nombre de 211, avec 16 titres Constructeurs et 15 titres Pilotes pour illuminer le palmarés d'une équipe qui représente quelque chose de spécial, d'unique. dans l'histoire du sport mondial.