Ferrari : à Monaco entre luxe et murs

Ferrari : à Monaco entre luxe et murs

Ce qui se déroule dimanche est le 61ème Grand Prix de Monaco valable pour le Championnat du Monde de Formule 1 (c'est absolument la 72ème édition) : la course s'est toujours déroulée dans les mêmes rues de la Principauté, même si au fil des années pendant le circuit a été légèrement modifié dix fois pour atteindre les 3.340 13 mètres actuels. Ferrari a gagné huit fois à Monte-Carlo (en pourcentage dans XNUMX% des occasions).

La première édition du Grand Prix de F1 remonte à 1950, c'était la deuxième de l'histoire ainsi que celle qui a vu les débuts de la Scuderia Ferrari dans la catégorie reine. 19 voitures ont participé à la course mais pour dix d'entre elles, tout s'est terminé dans le premier tour, lorsque, dans le virage de Tabaccaio, Giuseppe Farina, avec l'Alfa Romeo, s'est écrasé et a été heurté par la Maserati de José Froilan Gonzalez. Les deux occupaient toute la chaussée et le reste du groupe n'a pas pu les éviter : c'était un carambole. Juan Manuel Fangio s'est imposé avec Alfa Romeo mais Ferrari a pris la deuxième place avec Alberto Ascari.

Après cette édition, il faudra attendre 1955 pour revoir la course au calendrier : la gagnante fut une Ferrari, celle de Maurice Trintignant. Le Français s'est fait remarquer par son pilotage propre et a profité des malheurs des autres pour triompher après s'être élancé de la neuvième position, toujours la deuxième plus éloignée pour un vainqueur à Monaco.

Pour la Scuderia au cours des saisons suivantes, bien que réussies, une série de victoires commença en Principauté qui fut interrompue seulement vingt ans plus tard par Niki Lauda qui gagna en 1975 avec la 312 T, accordant un rappel l'année suivante.

En 1979, la première ligne était entièrement réservée aux Ferrari avec Jody Scheckter devant Gilles Villeneuve, mais seul le Sud-Africain parvenait à conserver la position de départ. Le Canadien a pris sa revanche deux ans plus tard lorsqu'avec la 126 CK il a été le protagoniste d'une course sans erreur qui lui a permis de dépasser la Williams d'Alan Jones à seulement quatre tours de l'arrivée. Ce succès spectaculaire a également été célébré par l'hebdomadaire américain "Time", qui a même consacré sa couverture à Gilles et à la Ferrari numéro 27.

Après ce triomphe, un autre long jeûne a commencé pour la Scuderia à Monaco. Il a fallu attendre l'arrivée de Michael Schumacher en rouge pour se réjouir à nouveau. Après avoir obtenu la pole position en 1996 sans terminer la course (cette édition folle, clôturée par seulement quatre voitures, fut remportée par la Ligier du Français Olivier Panis, parti 14ème), en 1997 l'Allemand avec la F310B, sous la bannière In Sous la pluie, il a surclassé ses rivaux, s'imposant avec 53 secondes sur Stewart de Rubens Barrichello et plus d'une minute sur son coéquipier Eddie Irvine.

Deux ans plus tard, c'est un doublé pour Schumacher et Irvine tandis qu'en 2001 Michael remporte son cinquième succès en Principauté, égalant Graham Hill et se rapprochant à un point du recordman de Monaco, Ayrton Senna.

Motoronline.com a été sélectionné par le nouveau service Google News,
si vous souhaitez toujours être informé de nos actualités
Suivez-nous ici
Lire d'autres articles dans Amarcord

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *

Articles connexes