F1 | La technique en quelques mots : le volant de Sebastian Vettel

Découvrir le fonctionnement du volant du conducteur Ferrari

F1 | La technique en quelques mots : le volant de Sebastian Vettel

Au fil des années, le volant d'une voiture de Formule 1 a connu une grande évolution, pour devenir un véritable ordinateur de bord, de plus en plus complexe et doté de fonctionnalités. De ce qui, il y a de nombreuses années, n'était qu'un simple outil de régulation du sens de marche de la monoplace, le conducteur contrôle désormais presque tous les aspects de la voiture : moteur, boîte de vitesses, embrayage, freins et bien plus encore. Suite à l'introduction des Power Units en 2014, le volant a pris un rôle encore plus important et de nombreuses équipes ont pris la décision d'augmenter la taille de l'écran afin de fournir au pilote plus d'informations pour gérer les paramètres de récupération de carburant. système.

Chaque conducteur dispose d'une manière unique de disposer les différents boutons et commandes sur le volant, en fonction de ses besoins de conduite. Même entre coéquipiers, il est possible de trouver des arrangements complètement différents : après tout, il s'agit d'une procédure extrêmement personnelle, c'est pourquoi on passe beaucoup de temps pendant les vacances d'hiver à essayer de nombreuses configurations. L'immédiateté et la facilité de mémorisation des commandes sont essentielles, pour que le pilote puisse agir rapidement sans perdre sa concentration, surtout dans un sport où cet aspect est fondamental. Des commandes qui peuvent varier en fonction des besoins du circuit ou en fonction des mises à jour apportées par l'équipe au cours de la saison : en effet, un volant reste rarement dans sa configuration d'origine pendant toute l'année, mais est modifié plusieurs fois, même en adoptant 7 / 8 arrangements différents pendant le championnat.

Les volants sont désormais de véritables centres de contrôle de la monoplace et ont pris un rôle fondamental. Au cours des prochaines semaines, nous tenterons donc de comprendre comment fonctionnent les volants de chaque équipe, en analysant leurs fonctions et leurs caractéristiques.

Le premier volant que nous examinerons est celui de la Ferrari SF71H, plus précisément celui de Sebastian Vettel, le quadruple champion du monde qui tente de ramener les titres mondiaux à Maranello. Le Rouge est l'un des volants les plus compliqués de toute la grille, contrairement à son rival Mercedes, qui a une direction assez simple et immédiate. Au cours des dernières saisons, il a subi plusieurs modifications, afin de s'adapter aux demandes des pilotes et d'offrir un plus grand nombre d'ajustements possibles. Après l'arrivée de Vettel chez Ferrari, le premier changement important a été de redessiner la partie inférieure, garantissant ainsi plus d'espace pour les jambes des pilotes. Une deuxième petite révolution a eu lieu en 2017, lorsqu'une grande partie de la disposition des potentiomètres et boutons a été revue, modifiant leur configuration et ajoutant deux anneaux dans la partie supérieure. Le volant 2018 de son "Loria" reprend les formes et les caractéristiques de celui que l'Allemand avait utilisé en 2017, même si plusieurs modifications ont été apportées : la plus importante concerne l'introduction de deux petits boutons sur les rayons du volant. molette de gestion de la répartition du freinage, la suppression de deux boutons en bas, le réagencement de certains éléments et l'ajout d'une troisième palette à l'arrière.

PARTIE SUPÉRIEURE

1 – Radio

Bouton qui permet au pilote de communiquer avec son ingénieur de course (Riccardo Adami pour Sebastian Vettel) et les autres hommes au mur. Il est accompagné d'une LED qui s'allume lorsque le pilote appuie sur le bouton, confirmant que le canal radio est actif. Pour gérer le volume il y a un petit sélecteur situé dans le cockpit côté pilote.

2 – « C » : Charger

Le bouton « charge » active des cartographies particulières visant principalement une récupération d’énergie maximale pour recharger les batteries. Il est généralement utilisé après un tour de qualification ou dans des situations de course particulières, comme lors d'une Safety Car ou d'une Virtual Safety Car, dans lesquelles les pilotes peuvent recharger leurs batteries sans répercussions particulières en termes chronométriques. Lorsqu'on appuie dessus, trois LED rouges apparaissent sur le volant de Sebastian Vettel au-dessus du tableau de bord, afin que le conducteur sache que ce mode a été activé.

3 – « N » : Neutre

Le bouton « neutre » permet au pilote de passer au point mort, désengageant ainsi les vitesses. Généralement, ce bouton est utilisé par les pilotes lorsqu'ils doivent arrêter la voiture, par exemple lorsqu'ils doivent s'arrêter au stand pour ramener la voiture au garage, lorsqu'ils doivent s'aligner sur la grille de départ ou lorsqu'ils doivent s'installer dans le parc fermé à la fin des qualifications ou de la course. Une autre occasion dans laquelle l'inclusion du point mort est requise, bien que moins agréable, est la suite d'un accident dans lequel le conducteur n'a plus la possibilité de redémarrer, afin de faciliter le travail des commissaires qui doivent déplacer la voiture le plus rapidement possible. possible. Si cela n'est pas possible, les commissaires peuvent également passer au point mort à l'aide d'un bouton situé sur l'amortisseur devant le cockpit.

4 - OK

Ce bouton a plusieurs fonctions. Il peut être utilisé pour confirmer la fin de la procédure de modification d'un paramètre multifonction ou pour confirmer la réception d'un message. Une autre utilisation concerne la recherche du point de morsure de l'embrayage.

5 – « Dif in » : différentiel (entrée courbe)

Anneau qui permet de modifier les paramètres concernant le différentiel d'entrée de la courbe. Habituellement, les indications sont fournies par les ingénieurs travaillant dans le garage, qui disposent de données télémétriques pour vérifier l'état de la monoplace et identifier le meilleur compromis. Il est très important de trouver le bon « équilibre », car cela affecte la vitesse de virage et l'usure des pneus.

6 – « SOC » : Etat de Charge

Roue verticale avec laquelle les pilotes peuvent interagir sur une partie des différents modes de gestion de la batterie. C’est très important car, outre le fonctionnement de la batterie, d’autres paramètres en dépendent également. Plus le chiffre sur la roue est bas (allant de 1 à 12), plus la puissance de la partie électrique est grande et plus la récupération d'énergie attendue est faible. Au contraire, plus le chiffre est élevé, plus la récupération d’énergie est importante mais moins l’énergie libérée est importante.

7 - Boire

Bouton grâce auquel un pilote peut boire (généralement une solution composée d'eau et de sels minéraux) lors des différentes séances.

8 – 10- / 1+

Des boutons qui, combinés aux différents sélecteurs présents dans la partie inférieure du volant, permettent aux pilotes de faire défiler les menus et d'accéder à différents réglages, jusqu'à atteindre celui souhaité. Exemple pratique : si l'ingénieur de piste communique le message « driver default 25 » au pilote, ce dernier sélectionnera d'abord le menu driver default (généralement utilisé pour gérer les capteurs) puis appuiera deux fois sur le bouton « 2- » et sur le « 10 ». +» 5 fois, afin d'atteindre le réglage souhaité.

9 – Limiteur de fosse

Grâce à ce bouton, le pilote active le limiteur de vitesse pour parcourir la voie des stands. La vitesse maximale avec laquelle les pilotes peuvent circuler dans la voie des stands est décrétée par la FIA course par course, en fonction des caractéristiques de la piste : pour des raisons de sécurité, sur la plupart des circuits la limite est de 80 km/h, mais en particulier sur étroit ou sinueux comme Monte Carlo, la vitesse est abaissée à 60 km/h. L'un des défis les plus compliqués rencontrés lors du week-end de course concerne l'inclusion du limiteur aux stands : les pilotes ont tendance à freiner au dernier moment disponible, souvent même en bloquant les pneus, afin de perdre le moins de temps possible avant d'insérer la vitesse. limiteur et d'exploiter la partie de la voie des stands où il n'y a pas de limite de vitesse. Pouvoir enclencher le limiteur de stand juste un instant avant le départ du secteur où la vitesse est limitée sans perdre de temps et sans encourir de pénalité est une opération extrêmement complexe qui demande une grande coordination, mais qui peut vraiment faire la différence lorsque l'on est engagé. dans un duel à la limite des dixièmes de seconde.

10 – K2

Les moteurs Ferrari disposent de différents modes pour bénéficier d'un surcroît de puissance temporaire pendant les qualifications ou la course : en interne, deux de ces cartographies sont appelées « K1 » et « K2 ». Concrètement, le mode K2 peut être activé grâce à un bouton situé sur le côté droit du volant de Sebastian Vettel. Celui-ci est utilisé lors de différentes phases du week-end : lors des qualifications, lorsque la performance maximale est recherchée, dans le premier tour de course, au redémarrage après un SC ou lors d'un dépassement particulièrement difficile dans lequel un surplus de puissance peut aider à boucler le tâche.manœuvre. Le pilote est généralement informé de la possibilité d'utiliser le K2 par son ingénieur de course ("K2 disponible/Vous pouvez utiliser le K2"). Lorsqu'il est actif, une LED s'allume au-dessus du tableau de bord pour confirmer son fonctionnement : un petit rappel a également été ajouté sur le volant de Sebastian Vettel pour rappeler à l'Allemand où se situe le voyant.

11 – « D mid » : différentiel (centre de courbe)

Anneau qui permet de modifier les paramètres concernant le différentiel au centre de la courbe.

12 – « Huile »

Grâce à ce bouton, le pilote active une procédure qui active la lubrification supplémentaire du moteur lorsque le besoin s'en fait sentir, amenant l'huile d'un réservoir auxiliaire au réservoir principal. À l'heure actuelle, le règlement autorise les équipes à avoir plusieurs réservoirs sur la voiture, mais une seule spécification d'huile est autorisée, qui doit être soumise aux contrôles de la FIA, comme le carburant. Cette commande est aussi généralement suggérée par les stands : dans le cas de Sebastian Vettel, la communication venant de Riccardo Adami est "appuyer sur le bouton d'huile".

13 – Frein moteur

Cette molette verticale permet de modifier les cartographies frein moteur.

14 – Palette de changement de vitesse

Palettes situées à l'arrière du volant qui permettent au conducteur de changer de vitesse. Celui de gauche permet de retirer un rapport (« downshit »), tandis que celui de droite augmente le rapport (upshift). La boîte de vitesses est l'un des composants de l'ensemble de la voiture les plus sollicités, étant donné que dans certaines épreuves, il y a jusqu'à 4000 changements de vitesses par course, comme à Monte-Carlo par exemple.

PARTIE INFÉRIEURE

15 – Equilibre des freins -/+

À l'aide de ces boutons, le pilote peut modifier l'équilibre du freinage, en déplaçant la répartition du freinage vers l'essieu avant ou arrière. C'est l'une des commandes les plus utilisées par les pilotes, qui recherchent toujours le bon équilibre pour éviter de bloquer les pneus avant ou arrière. « 0.0 » est une valeur neutre préétablie lors des différents briefings : à chaque appui sur le bouton « équilibre frein + », la valeur augmente de 1, déplaçant plus nettement la répartition vers le train avant, tandis qu'avec le bouton « frein Le bouton Balance -“ fait le contraire. Les deux boutons sont un changement introduit cette saison : jusqu'à l'année dernière, pour modifier la répartition du freinage, Vettel disposait d'un volant vertical, situé là où l'anneau pour gérer le couple moteur ("TRQ") est actuellement présent sur le volant. Lors des essais hivernaux 2018, l'Allemand avait tenté une solution hybride, testant une double configuration : à la fois la molette verticale en position classique et les boutons. Après plusieurs tests comparatifs, Vettel a approuvé la nouvelle solution, la confirmant pour le reste de la saison.

16 – Mise en forme des freins

Roue verticale à travers laquelle sont gérés d'autres paramètres concernant l'utilisation des freins et du frein électrique lors du freinage, en déplaçant la balance vers l'avant ou vers l'arrière. Cette nouvelle fonction est devenue particulièrement importante après l'introduction des nouvelles Power Units en 2014, qui, grâce à leurs systèmes de récupération d'énergie, parfois même de manière agressive, influencent de manière significative l'équilibre du freinage.

17 – Embrayage

Grâce à ce levier, les pilotes gèrent l'embrayage lors des phases de démarrage, lorsqu'ils doivent quitter les stands ou lors d'un arrêt au stand. Jusqu'à il y a quelques années, la réglementation autorisait l'utilisation simultanée de deux leviers d'embrayage indépendants l'un de l'autre : selon la réglementation en vigueur, cependant, le pilote peut toujours avoir deux leviers indépendants l'un de l'autre, mais il n'est pas autorisé à utilisez-les en même temps. Pendant le week-end de course, un gros travail est effectué sur ce composant, recherchant le point de débrayage idéal (« actionnement de l'embrayage, point de morsure ») et réalisant différents tests de démarrage depuis la voie des stands ou depuis la grille.

18 – Manettino 1

Ce bouton permet de gérer différents paramètres liés à l'exploitation des pneus.

19 – Poignée GRIP

Ce levier sert principalement à régler les différents paramètres de l’embrayage et du couple moteur. Ces réglages sont optimisés en fonction des pneus choisis, de la température et des données collectées lors du week-end de course, qui permettent également de comprendre l'adhérence apportée par l'asphalte. De 2014 à 2016, ce levier a été déplacé vers la partie interne du cockpit, à gauche du pilote, puis a fait sa réapparition dans la partie inférieure du volant à partir de la saison dernière. En 2017, en effet, le volant Ferrari a subi une petite « révolution » : deux anneaux ont été ajoutés dans la partie supérieure, tandis que dans la partie inférieure plusieurs « interrupteurs » ont été regroupés dans le multifonction, laissant place à d'autres boutons, dont le GRIP un. .

20 – Poignée multifonction

Le manettino multifonction est en un certain sens le "cœur" du volant d'une monoplace de Formule 1. Il permet de régler de nombreux paramètres concernant différents aspects de la monoplace, en accédant à différents menus qui sont également réglés par les boutons "10-" et "". 1+". Dans ce levier particulier, nous pouvons trouver des éléments tels que "Turbo" (avec lequel il est possible de régler différents paramètres du turbocompresseur), "GX" (pour gérer les modes d'utilisation de la boîte de vitesses, par exemple si vous souhaitez un changement de vitesse plus rapide ), " SPK » (étincelle), « MIX » (pour régler le rapport stoechiométrique du carburant) et « Strat » (avec lequel certaines cartographies sont gérées). A cela s'ajoutent également les différents "A", "B", "C", "D" qui régulent les capteurs ("Driver Default"), généralement appelés "recovery". Habituellement dans les messages radio des stands au pilote, pour faciliter l'interprétation de la communication, la commande commence par "multi fonction", tel que "multifonction mix position 4".

21 – Manettino 2

Grâce à ce bouton, sont gérés différents paramètres de la Power Unit, qui concernent aussi bien les modes utilisés dans les stands que ceux utilisés sur la piste. Parmi les éléments indiqués sur le manettino, on trouve « PSH »/« PSHQ » (c'est-à-dire le « mode push », utilisé principalement au départ et en qualifications, où il est généralement activé dans les derniers virages avant de démarrer le tour lancé), « Box » (utilisé avant de retourner aux stands pour exploiter le PU), « WU » (c'est-à-dire « Warm Up »), « FS » (paramètres concernant l'exploitation du carburant) et « Slow » (c'est-à-dire un mode conservateur utilisé après le tour de qualification ou pendant les phases de Safety Car/Virtual Safety Car).

22 – Interrupteur pour conditions humides

Grâce à l'utilisation de cet interrupteur, le conducteur peut régler rapidement différents paramètres de la voiture pour les adapter aux conditions de piste mouillée : en déplaçant l'interrupteur vers le bas, on passera à un état de pneu intermédiaire (« inters »), tandis qu'en le déplaçant vers d'autres paramètres, on passera à un état de pneu intermédiaire (« inters »). être modifié pour s’adapter à une situation extrêmement humide (« xw – extreme wet »).

23 – Manettino 3

Grâce à ce bouton, d'autres fonctions du Power Unit et de la monoplace sont régulées.

24 – Levier moteur

Ce bouton permet de réguler l'utilisation du moteur à combustion interne (« ICE – internal combustion engine ») et chaque mode est défini par un numéro. Le « Moteur 1 », comme la commande est généralement donnée au pilote, est la cartographie la plus agressive disponible et est généralement utilisée dans les phases de qualification, au départ, après une Safety Car/Virtual Safety Car ou lors de la recherche de performances maximales pour fermer le freinage. loin d'un rival et tenter de le dépasser. Concernant les phases Safety Car/Virtual Safety Car, généralement le mode « moteur 1 » est présélectionné peu avant que la voiture de sécurité, réelle ou virtuelle, ne quitte la piste, afin d'avoir une puissance maximale lors de la reprise de la course. Les cartographies plus conservatrices sont les 3 et 4, généralement utilisées pendant la majeure partie de la course et activées quelques tours après le départ. 5 et 6 sont des cartographies encore plus conservatrices, qui sont généralement utilisées lors des essais libres, même si vous les voyez utilisées pendant la course : en mode moteur 6, Vettel effectue souvent des tests de démarrage le vendredi. La cartographie 11 permet de réaliser des essais sur piste en début de week-end.

25 – « TRQ » : couple moteur

Grâce à cette roue verticale, il est possible de gérer les différentes cartographies qui régulent le couple moteur, particulièrement utiles en sortie de courbe.

LED ET TABLEAU DE BORD

26 – LED RPM

Il y a 10 LED qui indiquent le régime moteur. Lorsque les LED du côté droit du clignotant deviennent bleues, cela signifie que vous vous trouvez dans une situation dans laquelle le régime moteur est particulièrement élevé (actuellement il atteint environ 11/12 mille tours moteur, même si la régulation permet d'atteindre à 15 mille) : le moment idéal pour changer de vitesse est suggéré par le système au moyen d'un "bip".

27 – LED d'état

Dans la partie la plus à gauche de l'indicateur, nous trouvons 5 LED qui indiquent diverses fonctions de la monoplace. Deux LED sont dédiées au DRS, qui permettent au pilote de comprendre si le système de voilure mobile peut être utilisé et s'il est actif. Lorsque Vettel est à moins d'une seconde du conducteur qui le précède, deux LED apparaîtront sur le volant qui serviront à indiquer à l'Allemand qu'à ce moment il a la possibilité d'utiliser le DRS : lorsque le volet de l'aile arrière est ouvert , la LED plus à droite s'éteint, de manière à confirmer au conducteur que le DRS est actif à ce moment-là. Sur la droite, nous avons 3 autres LED, dont l'une est utilisée pour signaler la voie des stands ou, dans de rares situations, pour indiquer un bas régime moteur ; les deux autres indiquent le mode « F », c'est-à-dire un mode utilisé au départ et après une Safety Car, et l'utilisation de la cartographie K2.

28 – LED FIA

Les LED situées sur le côté du tableau de bord permettent de communiquer au pilote les différents drapeaux arborés par les commissaires pendant le week-end de course : drapeau jaune, soit la LED la plus haute, drapeau rouge la LED centrale et drapeau bleu la LED la plus basse.

Extra : différentes manières d'utiliser les LED

En plus des fonctions qui viennent d'être mentionnées, les LED peuvent être utilisées pour communiquer d'autres aspects au pilote : par exemple, lorsque seulement 3 LED rouges sont actives dans la partie centrale (le système est composé de 5 LED vertes, 5 rouges et 5 bleu), cela signifie que le système est en mode de charge. Cependant, lorsque toutes les LED sont allumées, y compris celles dédiées aux drapeaux déployés par les commissaires de course, cela signifie que le limiteur de vitesse de circulation dans la voie des stands est activé à ce moment-là.

Tableau de bord

Le tableau de bord est l'un des éléments essentiels du volant d'une voiture de Formule 1. Depuis 2014, il a pris une plus grande importance et de nombreuses équipes ont augmenté la taille de cet affichage pour avoir plus d'informations à disposition du pilote, dont Ferrari. Ce qui est affiché sur le tableau de bord varie en fonction de la situation : lorsque vous êtes dans les stands, un écran apparaît sur le volant indiquant la température et la pression de l'huile et de l'eau, la situation d'équilibre des freins, dans quel mode se trouve le Power Unit, l'équipement et combien de temps il reste jusqu'à la fin de la séance. En mode course, l'écran change complètement : dans cette phase, le pourcentage de charge de la batterie, la vitesse, le rapport engagé, la température des quatre pneus sont affichés (dans le cas de Vettel, ce sont les 4 rectangles placés à côté du rapport), l'équilibre des freins , régime moteur, temps au tour et référence delta. Cependant, lorsque le limiteur de vitesse est activé pour parcourir la voie des stands, le tableau de bord est à nouveau modifié, affichant la mention "Pit-limiter-on", afin d'avertir le pilote que ce mode a été engagé, en plus du nombre de régime moteur, vitesse, équilibre des freins et température des pneus. Bien entendu dans chacune de ces situations, lorsque le pilote effectue un réglage à l'aide d'un bouton ou d'une bague, celui-ci est affiché sur le tableau de bord donnant ainsi une référence immédiate. Lorsque le moteur est complètement éteint, procédure réalisée via un levier P1-P0 situé côté pilote dans le cockpit, la mention « Engine Stop » apparaît. Au contraire, lorsque la voiture est allumée, le logo du Cheval cabré apparaît comme écran de « chargement ».

LA PARTIE ARRIÈRE DU VOLANT

Dans la partie arrière du volant, en plus des palettes de changement de vitesse et du levier d'embrayage mentionnés ci-dessus, on trouve le "quick release" (c'est-à-dire un système qui permet le relâchement rapide du volant afin que le conducteur puisse sortir comme le plus rapidement possible de la voiture en cas de besoin), les boutons d'activation du DRS et du K1, deux petits interrupteurs situés sur la partie supérieure et un troisième levier introduit au cours de cette saison, dont le fonctionnement n'a pas encore été complètement précisé au niveau moment. Quant aux deux interrupteurs, ils peuvent être remappables selon les besoins de la piste et remplacer partiellement les roues : généralement celui de gauche gère le différentiel au centre de la courbe tandis que celui de droite concerne la mise en forme des freins. Ils permettent au pilote d'interagir avec le système et d'augmenter ou de diminuer la valeur du réglage requis d'une unité (par rapport à la valeur inscrite sur le volant) avec une grande rapidité et simplicité, éléments essentiels notamment en qualifications.

COMPARAISON DES VOLANTS DE DIRECTION : VETTEL ET RAIKKONEN

Comme mentionné ci-dessus, même entre coéquipiers, il peut y avoir de grandes différences concernant les fonctions et les caractéristiques des volants. L'aménagement, l'adhérence et autres aspects sont extrêmement personnels et varient en fonction du pilote et de ses préférences. Même entre Kimi Raikkonen, nous trouvons plusieurs différences concernant le réglage du volant et la disposition des boutons. Pour commencer, il est intéressant de noter la différence dans la prise en main et dans la position dans laquelle est placé le pouce : plus relevé pour Raikkonen, raison pour laquelle les deux boutons supplémentaires ne sont pas présents, plus abaissé pour Vettel. Des petits détails qui montrent clairement combien de travail est nécessaire pour préparer un volant et comment des changements importants peuvent être apportés même si le projet de base est le même. Une autre différence concerne la manière dont est modifié l'équilibrage des freins : si Vettel a choisi une nouvelle approche pour modifier la répartition du freinage cette saison, Räikkönen est resté au classement des roues verticales, positionné près du bouton "OK". En restant dans la partie supérieure du volant, on peut voir comment le Finlandais a choisi de positionner les boutons "OK" et "Mode slow" (sur le volant de Sebastian il est positionné dans le manettino 2) respectivement à droite et à gauche de le tableau de bord, tandis que son équipe de compagnons préfère avoir des boutons pour boire et une lubrification supplémentaire du moteur.

En passant à la partie inférieure du volant, il apparaît immédiatement qu'il existe une grande différence entre les préférences des deux porte-étendards Ferrari. En plus des six manettini, sur le volant du champion du monde 2007 on peut voir l'ajout de 4 autres boutons (Oil, Drink, K2, B2), non présents sur l'unité de Vettel. On peut également remarquer de grandes différences dans le réglage des boutons eux-mêmes : en ce qui concerne le finnois, dans la rangée supérieure nous avons les cadrans multifonctions, avec les fonctions "A", "B", "C", "D" qui ont un bouton dédié à droite, contrairement à l'allemand où ils étaient regroupés dans la fonction multifonction principale, tandis que dans la rangée inférieure se trouvent les leviers restants pour la gestion de l'embrayage, de l'ERS et du moteur à combustion. En parlant du multifonction principal de Raikkonen, vous pouvez voir comment il a également « divisé » les différents modes, en consacrant une section spécifique en bas à la qualification (« OUT » pour réchauffer les pneus dans le tour final et « PSH » pour pousser dans le tour final). tour le plus rapide), tandis qu'en haut se trouvent les fonctions liées à la course (« Mode race », « FW » et les différents F).

Après avoir conclu le chapitre Ferrari, nous analyserons dans les prochaines semaines les volants des autres équipes, afin d'observer les différences entre les philosophies de conception des différentes équipes.

5/5 - (11 voix)
Motoronline.com a été sélectionné par le nouveau service Google News,
si vous souhaitez toujours être informé de nos actualités
Suivez-nous ici
Lire d'autres articles dans Faits saillants

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont marqués *

Articles connexes