De La Rosa : « Sur la piste en parallèle avec le simulateur »

« La dernière fois que j'ai couru en Autriche, c'était en 2002 et je me souviens que c'est un circuit court mais situé dans un très bel endroit. Le deuxième virage, en plus d'une excellente opportunité de dépassement, offre également une vue splendide sur les montagnes environnantes. » Ce sont les premiers mots sur www.ferrari.com du pilote d'essai de la Scuderia Ferrari, Pedro de la Rosa, à propos du circuit de Spielberg.

Ce n'est pas une piste particulièrement dure pour le système de freinage, la courbe Remus représente certainement le point le plus exigeant de la piste pour les freins. De plus, pour pouvoir aborder cette partie au mieux, il est nécessaire de sortir du premier virage de manière optimale, afin de pouvoir profiter de la longue ligne droite et aborder correctement le Remus. « La partie la plus difficile du parcours comprend les trois premiers virages, jusqu'à Gösser : pour le reste c'est assez linéaire » – continue Pedro – « Mais cette année, tout sera plus difficile parce que personne n'a de données récentes, nous devons faire tirer le meilleur parti du travail effectué sur le simulateur et s'appuyer sur les évaluations de nos ingénieurs. De plus, à cette occasion, je serai sur le simulateur lors des deux premières séances pour permettre à l'équipe de collecter encore plus de données et, effectivement, d'avoir une troisième voiture en piste."

Même s’il s’agit d’un circuit qui nécessite des réglages assez classiques, il faut faire très attention au graining des pneus avant. Les courbes Lauda et Berger, pour le pneu avant gauche, ne font qu'un ; puis, avant la ligne droite de départ, il y a les Rindt et les Mobilkon qui mettent beaucoup de pression sur l'avant droit, donc on risque de finir le tour avec un graining déjà prononcé à l'avant. Gérer cet aspect sera donc crucial. »